Flamme olympique 2024 : les mille vies du Belem, un navire de légende

Publié le 03/05/2024 16:35

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Flamme olympique 2024 : les mille vies du Belem, un navire de légende

France 2 - M. Manière, M. Boisseau, J. Pelletier, L. Lavieille, images Belem Fondation Caisse d’Épargne

France Télévisions

JT de 13h

France 2

L’aventure se poursuit à bord du Belem, qui transporte la flamme olympique. Vendredi 3 mai, retour sur l’histoire du trois-mâts, mis à l’eau pour la première fois en 1896.

La dolce vita s’invite pour le coucher de soleil à bord du Belem, à la moitié de son voyage. Le passage devant le Stromboli, en Italie, suscite rêveries et curiosités. Le trois-mâts se trouve devant l’un des volcans qui s’enflamme le plus souvent en Europe. Pour l’occasion, le commandant et les cuisiniers ont organisé une surprise à l’équipage : un buffet aux petits oignons. La flamme olympique fait également partie de la fête, tout comme le volcan, qui a réservé une éruption à sa visiteuse de marque. "C’est hyper magnifique, je suis hyper contente", s’émeut une stagiaire.

Navire marchand, yacht de luxe et ambassadeur de la France

Le lendemain, retour aux leçons sur le bateau plus que centenaire. Le marin stagiaire Steven Etcheverry suit une séance de mathématiques. Car pour prendre le bon cap, rien ne vaut les techniques d’antan. De nombreux outils anciens sont toujours présents sur le trois-mâts, construit en 1896, désormais classé "monument historique".

Le Belem, mis à l’eau à Nantes (Loire-Atlantique) pour les premiers Jeux Olympiques modernes, a d’abord été un navire marchand qui rapportait du rhum et du sucre des Antilles et des fèves de cacao du Brésil. Il a ensuite été transformé en yacht de luxe par le duc de Westminster. Il l’a revendu ensuite à Arthur Ernest Guinness, héritier du brasseur irlandais et grand voyageur.

En 1951, le bateau est devenu un navire-école pour les jeunes marins italiens, avant d’être abandonné dans la rade de Venise (Italie), usé par le temps. C’est un médecin français, passionné de bateaux, qui l’a sauvé et rapatrié sous la Tour Eiffel (Paris), avec l’aide de la fondation qui porte son nom. Restauré, il est devenu un ambassadeur de la France.

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