JO 2022 : Pinturault rate le coche sur le combiné, Chloe Kim reine du halfpipe, premier cas de dopage... Ce que vous avez raté cette nuit

Mauvais début de journée pour Alexis Pinturault. Le Français, très attendu sur l'épreuve du combiné, a manqué l'occasion de s'offrir un premier podium, jeudi 10 février, à Yanqing. La journée a aussi été marquée par un premier cas de dopage. Voici ce qu'il faut retenir de la nuit. 

Ski alpin : Alexis Pinturault passe à côté du combiné

C'est la déception de la journée chez les Bleus. Grand favori sur l'épreuve du combiné, Alexis Pinturault n'est pas parvenu a dompté la piste de Yanqing, jeudi. Dès la première manche, le Français a été mis en difficulté, et a terminé à la 11e place, à 1''92 du Norvégien Aleksander Aamodt Kilde. Surtout, il a essuyé un important retard sur les Autrichiens Johannes Strolz (+1’’17) et Marco Schwarz (+0’’97), spécialistes du slalom.

Coup dur pour Alexis Pinturault sur le combiné alpin. C'est avec beaucoup d'envie qu'il s'est élancé sur le slalom, mais il a malheureusement enfourché au bout de 40" de course. Pas de médaille aujourd'hui pour notre spécialiste de la discipline #AllezLesBleus #Pekin2022 pic.twitter.com/SRSmMM8Wmm

— Equipe France (@EquipeFRA) February 10, 2022

En zone mixte, Pinturault a expliqué s'être fait surprendre sur la piste. "Je me fais avoir sur un pied gauche où je me fais fortement asseoir", a précisé le Savoyard. "Derrière, je n’emmène plus de vitesse sur la dernière section et ça coûte cher." Alors, pour espérer monter sur le podium, Alexis Pinturault a tenté le tout pour le tout lors du slalom. Mais "Pintu" est tombé entre les piquets, voyant ainsi son rêve de podium définitivement envolé.

Snowboard cross : les Tricolores repartent bredouilles 

Ils étaient trois à prendre le départ. Merlin Surget, Loan Bozzolo et Léo Le Blé Jaques étaient engagés, jeudi, sur l'épreuve de snowboard cross. Si les trois Tricolores se sont hissés en quarts de finale, seul Merlin Surget s'est qualifié pour les demies. Mais Surget s'est ensuite incliné dès le run suivant, terminant en troisième position dans sa demi-finale.

Pour l'honneur, il remporte toutefois la petite finale, et termine ainsi 5e de ces JO. Le titre olympique est revenu à l'Autrichien Alessandro Hämmerle. Le Canadien Eliot Grondin et l'Italien Omar Visintin complètent le podium.

Snowboard : l'Américaine Chloe Kim, reine du halfpipe

À seulement 21 ans, la snowboardeuse américaine Chloe Kim, déjà sacrée en 2018 à Pyeongchang, est restée la reine du halfpipe en écrasant la concurrence dès son premier run en finale des Jeux olympiques de Pékin, jeudi, sur le site de Zhangjiakou.

Kim a été créditée de 94,00 points dans la première manche pour décrocher son deuxième titre olympique. Elle a devancé Queralt Castellet (90,25), médaillée d'argent et première snowboardeuse espagnole à monter sur un podium olympique, et la Japonaise Sena Tomita, en bronze avec 88,25 points.

LEGENDARY!

Lillehammer 2016 YOG: #Gold
PyeongChang 2018: #Gold
Beijing 2022: #Gold

Chloe Kim is simply incredible on the Olympic stage. She’s the Women’s #Snowboard Halfpipe champion again! Congratulations!

— Olympics (@Olympics) February 10, 2022

Chloe Kim devient ainsi la première snowboardeuse à réaliser ce doublé olympique depuis l'entrée au programme de la discipline en 1998 à Nagano (Japon), alors que des stars comme l'Américaine Kelly Clark ou l'Australienne Torah Bright n'y sont pas parvenues.

Dopage : un skieur iranien exclu après un contrôle positif

Le skieur iranien Hossein Saveh Shemshaki, 36 ans, a été suspendu mercredi dans la soirée, pour toute la durée des Jeux olympiques de Pékin en raison d'un contrôle antidopage positif réalisé lundi, a annoncé l'Agence de contrôle internationale (ITA). Testé hors compétition, ce spécialiste des épreuves techniques a été contrôlé positif à un stéroïde anabolisant, et se voit interdit "de concourir, de s'entraîner, d'entraîner, ou de participer à toute activité pendant les JO d'hiver 2022", précise l'instance responsable du programme antidopage des Jeux.

Le skieur, qui n'a jamais disputé une étape de Coupe du monde et dont le meilleur résultat est une 31e place en slalom aux JO de Sotchi en 2014, peut néanmoins contester sa suspension devant la chambre antidopage du Tribunal arbitral du sport. C'est le premier cas de dopage rendu public pendant les Jeux de Pékin, et le deuxième pour l'Iran dans l'histoire olympique après l'exclusion aux JO de 1972 à Munich de l'haltérophile Arjomand Mohammad Nasehi (-52 kg), contrôlé positif à l'ephédrine.