JO 2024 : la chorégraphe de la cérémonie d'ouverture Maud Le Pladec porte plainte à son tour pour cyberharcèlement

La plainte de Maud Le Pladec a été jointe à l'enquête ouverte pour menaces de mort, après la plainte déposée samedi par les organisateurs de la cérémonie d'ouverture, a indiqué le parquet de Paris.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 2min
La chorégraphe Maud Le Pladec, lors d'une répétition de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), le 18 juin 2024. (JULIEN DE ROSA / AFP)

La directrice de la danse des cérémonies des Jeux olympiques et paralympiques de Paris, Maud Le Pladec, a déposé à son tour une plainte pour cyberharcèlement, ont annoncé jeudi 8 août la chorégraphe et le parquet de Paris. Elle s'ajoute à l'enquête ouverte après la plainte pour menaces de mort déposée samedi par les organisateurs de la cérémonie d'ouverture, a indiqué le parquet de Paris.

Alexandre Billard, directeur général adjoint de l'agence événementielle Ubi Bene, Thomas Jolly, directeur artistique de la cérémonie d'ouverture, et Thierry Reboul, directeur exécutif des cérémonies des Jeux olympiques et paralympiques avaient déposé une plainte après avoir reçu des menaces de mort. La chorégraphe de la cérémonie d'ouverture a été "victime du même cyberharcèlement", a précisé le parquet.

Maud Le Pladec a expliqué à l'AFP avoir "reçu plusieurs dizaines de mails de menace et messages haineux". "En tant que directrice et chorégraphe, on a exposé une vision du monde. J'assume l'entière responsabilité artistique (...). Nous n'avons visé personne, nous n'avons pas créé cette polémique", a-t-elle estimé.

Plusieurs enquêtes en cours

L'enquête, confiée initialement à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne, est désormais aux mains de l'Office central de lutte contre les crimes contre l'humanité et les crimes de haine, a précisé le parquet. Des enquêtes ont été ouvertes après les plaintes pour menaces de mort et cyberharcèlement du directeur artistique Thomas Jolly et la DJ française Barbara Butch, militante féministe et lesbienne.

La drag queen Nicky Doll a pour sa part porté plainte contre l'ancien acteur britannique reconverti dans la politique Laurence Fox. Il avait comparé, sur son compte Twitter, les artistes drag queens participant au tableau "Festivité" de la cérémonie à des "baiseurs d'enfants" ou à des "petits pédophiles déviants". Une enquête a été ouverte vendredi pour injures publiques.

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