JO de Paris 2024 : Thomas Joly porte plainte pour cyberharcèlement

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Une semaine après la cérémonie d’ouverture, la justice enquête sur une affaire de cyberharcèlement après une plainte de Thomas Joly. La représentation a été très largement critiquée notamment sur Internet.
JO de Paris 2024 : Thomas Joly porte plainte pour cyberharcèlement Une semaine après la cérémonie d’ouverture, la justice enquête sur une affaire de cyberharcèlement après une plainte de Thomas Joly. La représentation a été très largement critiquée notamment sur Internet. (France Info)
Article rédigé par franceinfo - L. Adjaoud
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Une semaine après la cérémonie d’ouverture, la justice enquête sur une affaire de cyberharcèlement après une plainte de Thomas Joly. La représentation a été très largement critiquée notamment sur Internet.

Festivité, c’est le nom de ce tableau lors de la cérémonie d’ouverture des JO qui a valu insultes et menaces de mort aux artistes qui l’ont incarné et imaginé. Une enquête a été ouverte pour cyberharcèlement après une plainte déposée par le directeur artistique de la cérémonie, Thomas Joly, pour menaces de mort en raison de son origine et de son orientation sexuelle et diffamations. 
Mardi 30 juillet, le parquet de Paris avait annoncé l’ouverture d’une enquête après la plainte de la DJ Barbara Butsch pour cyberharcèlement et menaces de mort. Son avocate se dit déterminée à faire condamner les auteurs de messages de haine. "On va faire bloc contre ce cyberharcèlement", affirme Maître Audrey Msellati.

 

Une haine sur les réseaux


Des insultes à caractères raciste et homophobe, après la diffusion de ce tableau que certains internautes qualifient de diffamatoire, car il représenterait la Cène, le dernier repas de Jésus peint par Léonard de Vinci. Une interprétation réfutée par la direction artistique. 
Les plaintes se multiplient. Une autre artiste, Nicky Doll, a annoncé avoir porté plainte contre des internautes mais aussi contre le journaliste britannique, Laurence Fox, qui accuse les Drag-Queen d’avoir promu la pédophilie. En janvier dernier, le journaliste avait déjà été condamné par la justice pour injures et diffamation à l’encontre de Drag-Queen. 

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