Léon Marchand terrasse Kristof Milak sur le fil et remporte sa deuxième médaille d'or olympique sur le 200 m papillon

Le nageur de 22 ans a signé une nouvelle performance d'exception, mercredi, pour remporter son deuxième titre dans ces Jeux olympiques de Paris.
Article rédigé par Clément Mariotti Pons
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Léon Marchand célèbre, dans une joie toute mesurée, son titre sur 200 mètres papillon lors des Jeux olympiques de Paris, mercredi 31 juillet 2024. (MANAN VATSYAYANA / AFP)

Il est exceptionnel. Loin d'être favori, mercredi 31 juillet, en finale du 200 mètres papillon face au recordman du monde et champion olympique en titre de la distance, le Hongrois Kristof Milak, Léon Marchand a réalisé une dernière longueur de folie pour aller chercher un deuxième titre olympique dans ces Jeux de Paris, record olympique en prime (1'51"21).

En attendant, peut-être, un nouveau sacre un peu plus tard sur le 200 m brasse (à 22h31), sous le regard incrédule d'un public tricolore extrêmement bruyant à Paris La Défense Arena, et qui devait reprendre son souffle, lui aussi.

Le doublé du "roi Léon"... en attendant le triplé ?

Après son récital en finale du 400 mètres 4 nages dimanche soir, la nouvelle star de la natation française savait que la menace, en finale du 200 m papillon, se trouvait juste à côté de lui. Kristof Milak arrivait avec un statut faisant de lui le principal candidat à l'or.

Détenteur des cinq meilleurs chronos de l'histoire sur la distance, le Hongrois de 24 ans a pris d'emblée la tête de la course avec une avance confortable, en bon recordman du monde de la distance. Il en a même remis une couche à mi-distance, repoussant ses adversaires dans les cordes, à savoir le Français et le Canadien Ilya Kharun, les seuls à pouvoir tenir la cadence. Avant la dernière longueur, Marchand comptait 0''72 de retard.

Alors que la médaille d'argent semblait se profiler pour le Toulousain, il a décidé de mettre toutes ses forces dans la bataille dans la dernière ligne droite. Une ultime coulée impressionnante lui a permis de revenir presque à hauteur, avant de déposer Milak dans un sprint final qui restera dans les mémoires, galvanisé par plus de 15 000 spectateurs en furie.

Pas le temps de rentrer dans une effusion de joie pour autant pour le nageur tricolore. Il a regagné à toute vitesse les vestiaires pour récupérer quelques instants, avant de se rhabiller pour la Marseillaise, quelques minutes plus tard, puis de se changer à nouveau pour son dernier défi de la journée : remporter l'or sur le 200 mètres brasse. Car il n'y a que ce métal qui lui sied.

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