Paris 2024 : "J'espère que ça va être chaud, qu'on va transpirer", s'enthousiasment des athlètes avant de découvrir leurs chambres du village olympique

Quelque 14 000 athlètes olympiques et paralympiques seront accueillis au village cet été. Et certains ont déjà une idée précise de ce qui les attend.
Article rédigé par Emma Sarango
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
L'intérieur d'un appartement du village olympique où seront hébergés les athlètes à Saint-Ouen-sur-Seine, en Seine-Saint-Denis. (MIGUEL MEDINA / AFP)

"Le meilleur de la France s'est exprimé. C'est une fierté collective, et le résultat est exceptionnel !" : Tony Estanguet, le président du Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques (COJOP), n'a pas caché son enthousiasme lors de l'inauguration du village olympique, en Seine-Saint-Denis. Avec Emmanuel Macron et la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra, il a salué le travail "des architectes, des entreprises, des compagnons pour tenir l'ambition de réduction de 50% des émissions carbone" sur le chantier et la livraison du village dans les temps, malgré les difficultés dues au Covid et à la guerre en Ukraine, qui ont notamment impacté les approvisionnements en acier. 

Prochaine étape : l'aménagement des chambres des sportifs. Et ces derniers l'avouent : ce village olympique, c'est un rêve, un fantasme, que tous sont impatients de découvrir. Quand on a 17 ans, et qu'on s'apprête à vivre ses premiers JO, cette ville dans la ville - quelque 82 bâtiments, 3 000 appartements et 7 200 chambres sur un site qui s'étend sur 52 hectares entre Saint-Denis, l'île Saint-Denis et Saint-Ouen, au nord de Paris - est un lieu magique, décrit le jeune pongiste français, Félix Lebrun.  

"C'est quelque chose qui fait rêver. Forcément, c'est là où on va voir les plus grands sportifs, les gens qu'on peut regarder à la télé !"

Félix Lebrun

à franceinfo

Des milliers de préservatifs distribués

Déjeuner face à Novak Djokovic dans le "plus grand restaurant du monde", courir sur un tapis à côté de Teddy Riner... Un rêve, oui, mais dont se méfie la perchiste Margot Chevrier. "C'est un peu le piège des jeux, finalement, surtout quand c'est les premiers. Mais on nous a prévenu. On nous a dit attention, il ne faut pas perdre trop d'énergie au village, il y a beaucoup de choses à faire, on peut vite s'y perdre. Et il faut essayer de pas s'y perdre", confie-t-elle.

Enfin, et c'est bien connu, le village est aussi le lieu d'autre types de performances sportive : les relations amicales, voir sexuelles entre athlètes. Le perchiste américain Sam Kendricks, qui n'a connu que la drôle d'ambiance "Covid" de Tokyo avec distanciation sociale obligatoire, attend, lui, des contacts plus rapprochés. "J'espère que ça va être chaud, qu'on va transpirer, que tout le monde va prendre du bon temps parce que ce n'était pas le cas à Tokyo. Et moi, je ne veux pas retourner dans un village si ce n'est pas pour profiter des plaisirs qu'il procure !", lâche-t-il sans sourciller. L'été prochain, 200 000 préservatifs seront distribués au village. C'est moitié moins qu'à Rio 2016, qui reste une édition record dans ce domaine.

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