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Rentrée scolaire : à l'Insep, les jeunes sportifs se préparent déjà pour les Jeux olympiques de… 2028

Les futurs sportifs français, encore adolescents, font leur rentrée à l'Institut national du sport. Une nouveauté pour certains qui découvrent les infrastructures de ce grand établissement français, situé au cœur du bois de Vincennes, et qui vit actuellement à l’heure olympique à moins d'un an de Paris 2024.
Article rédigé par Emma Sarango
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
  (FRANCK FIFE / AFP)

Alors que les résultats du sport français inquiètent en haut-lieu, ces adolescents pourraient bientôt nous rapporter des médailles. Ce ne sera certainement pas en 2024 à Paris, mais peut-être en 2028 à Los Angeles. 31 recrues de 14 à 17 ans font aujourd'hui leur rentrée à l'Institut national du sport, de l'expertise et de la performance (Insep), le temple de la haute performance au cœur du bois de Vincennes.

>> Demain les jeux. À la découverte de l'INSEP, l'Institut national du sport, de l'expertise et de la performance

Ces mineurs ont quitté leur famille pour tenter de devenir les meilleurs du monde en basket-ball, gymnastique ou athlétisme. Entre la piste d'athlétisme et le dojo, c'est dans une salle de classe qu'est accueillie Wallen, 14 ans, qui n'en revient toujours pas d'avoir été choisie : "J'attendais la liste. Le jour J, à 8 heures, devant ton téléphone, puis tu vois ton prénom, mais tu te dis : 'Mais c'est pas possible !'" 
Cette toute jeune basketteuse a quitté sa famille depuis ses 9 ans pour intégrer un centre de formation.

"Oui, à des moments c'est dur, mais je sais pourquoi j'ai quitté ma famille. Quand ça ne va pas un petit coup de fil et puis voilà..."

Wallen, 14 ans

à franceinfo

Des grands sportifs formés à l'Insep

Mais pour d'autres, il s'agit d'une première en internat. "L'enchaînement des défaites peut être compliqué, en tout cas au début", leur explique Anne Templet. Son rôle est de les prévenir et de les rassurer : "Je n'aime pas trop le terme de 'deuxième maman' parce qu'il y a le côté affectif, mais je veille à ce qu'ils se sentent bien."

Responsable de l'internat depuis 33 ans, elle a couvé Ladji Doucouré, Boris Diaw, Tony Parker, Sandrine Gruda, Madeleine Malonga... Autant d'illustres sportifs à qui Matis, 15 ans, basketteur en herbe veut leur succéder et il sait que c'est ici qu'il y arrivera : "Je suis entouré de jeunes sportifs comme moi. On veut tous gagner et faire une carrière professionnelle. On a tout sur place, tout ce qui est médical ou les cours. Du coup, ça nous facilite beaucoup la vie."

Des adolescents à qui les enseignants viennent faire cours ici à l'Insep. Avec deux fois moins d'heures qu'un élève classique, mais à la fin les mêmes examens à valider. 

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