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Disparition de Peng Shuai : "Il va être très difficile de connaître la vérité", estime la joueuse espagnole Garbine Muguruza

La numéro 3 mondiale a regretté samedi que les choses n'avancent pas et craint que la vérité sur l'affaire Peng Shuai ne soit jamais découverte.

franceinfo: sport avec AFP

France Télévisions - Rédaction Sport

Publié le 15/01/2022 17:57 Mis à jour le 15/01/2022 18:05

Temps de lecture : 2 min

La joueuse de tennis espagnole Garbine Muguruza en conférence de presse, le 15 janvier 2022, à Melbourne. (MORGAN HANCOCK / TENNIS AUSTRALIA / AFP) — La joueuse de tennis espagnole Garbine Muguruza en conférence de presse, le 15 janvier 2022, à Melbourne. (MORGAN HANCOCK / TENNIS AUSTRALIA / AFP)

La joueuse espagnole de tennis Garbine Muguruza, numéro 3 au classement WTA, a déclaré samedi 15 janvier que la "vraie vérité" sur ce qui était arrivé à la Chinoise Peng Shuai pourrait ne jamais être connue, après que cette dernière a accusé un haut responsable politique de son pays d'agression sexuelle.

"Allons-nous savoir quelque chose à ce sujet ? Je ne sais pas, je pense que c'est un pays compliqué à gérer", a déclaré Muguruza aux journalistes à propos de Peng Shuai et de la Chine, qui accueillera les Jeux olympiques d'hiver le mois prochain à Pékin.

"Ça n'avance pas beaucoup, j'ai l'impression. Et pourtant ça dure depuis des mois et des mois", a déclaré l'Espagnole, victorieuse de deux tournois du Grand Chelem, avant le début de l'Open d'Australie lundi, où Peng Shuai sera absente.

Connaître la "vraie vérité"

"Il a semblé pendant un moment que nous allions découvrir ce qu'il s'était passé, mais non. Je pense qu'il va être très difficile de connaître la 'vraie' vérité et qu'elle puisse parler librement", a poursuivi Muguruza.

En novembre dernier, dans un message publié sur le réseau social chinois Weibo, Peng Shuai, ancienne championne de Wimbledon et de Roland-Garros en double, avait décrit une relation sentimentale sincère mais contrariée avec l'ancien haut dirigeant chinois Zhang Gaoli. La joueuse évoquait notamment un rapport sexuel "forcé" avec M. Zhang, marié et de 40 ans son aîné.

Le message avait promptement été effacé et l'ex-numéro 1 mondiale de double n'avait plus fait d'apparition en public durant plusieurs semaines, suscitant l'émoi du monde du sport, de l'ONU et de plusieurs pays dont les États-Unis et la France.

"La WTA a bien fait"

Après avoir fait les gros titres de la presse mondiale pendant des semaines, le tollé suscité par son sort est retombé et l'attention du monde du tennis s'est portée sur Novak Djokovic et ses problèmes de visa australien.

Début décembre, la WTA avait annulé tous ses tournois en Chine et réclamé une enquête transparente sur les accusations de la joueuse. "La WTA a bien fait, du moins c'est mon sentiment", a ajouté l'Espagnole. "Je pense qu'ils ont montré beaucoup de courage et de caractère en prenant ces décisions fortes".

L'Australienne Ashleigh Barty, numéro 1 mondiale, a déclaré au nom des joueuses et de la WTA que leur "message n'a pas changé".

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