Triathlon aux JO de Paris 2024 : "La Seine est baignable et c'est une vraie victoire", se targue le patron du Comité olympique français

Le relais mixte de triathlon des JO se déroule lundi 5 août avec une partie dans la Seine. D'après les derniers échantillons, la qualité de l'eau "est bonne", indique le président du Comité olympique français.
Article rédigé par franceinfo
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Les athlètes nagent dans la Seine lors de la course de triathlon individuel masculin aux Jeux olympiques de Paris 2024, le mercredi 31 juillet 2024 à Paris. (JASPER JACOBS / MAXPPP)

"Aujourd'hui, la Seine est quand même baignable et ça, c'est une vraie victoire", se targue lundi 5 août sur franceinfo David Lappartient, président du Comité olympique français (CNOSF), alors qu'a lieu l'épreuve du relais mixte de triathlon. Il estime que cela représente "un héritage" pour les Franciliens et tient à remercier "la ville de Paris et l'État qui se sont beaucoup engagés".

Au cours du week-end du 3 et 4 août, plusieurs triathlètes ont annoncé être malades, certains avaient pris part aux épreuves individuelles de la semaine passée, mais pas tous : "Des athlètes sont malades et eux, ne se sont pas baignés [dans la Seine], c'est ce que vient de me dire le Directeur général de Paris 2024", insiste-t-il. En effet, le Suisse Simon Westermann, censé remplacer Adrien Briffod, est lui aussi atteint d'une infection gastro-intestinale, or il n'était pas engagé lors de l'épreuve masculine. Le patron du Comité olympique français affirme d'ailleurs que les échantillons réalisés lundi 5 août au matin "montrent que la qualité de la Seine est bonne".

Interrogé sur les performances des sportifs français qui ont décroché 44 médailles, David Lappartient salue ce record qu'il impute à la "dynamique générale de l'équipe de France" . "On a eu plus de moyens et des athlètes absolument exceptionnels", note-t-il. Il considère également que le public "extraordinaire" joue sur les exploits des tricolores. Il a pu notamment constater cette ferveur des supporters lors des épreuves de "tir à l'arc, en escrime" mais aussi lors des courses cyclistes "dans les rues de Paris".

"Le même enthousiasme" qu'au Mondial 1998

Il juge "l'ambiance absolument extraordinaire" et estime que cela "porte les athlètes français comme tous les athlètes". Le patron du CNOSF fait un parallèle avec la victoire des footballeurs français lors de la Coupe du monde en 1998 : "Les Français ont le même enthousiasme, la même volonté", observe-t-il. David Lappartient estime que "le pays est unifié" et que cela est "dû à l'extraordinaire organisation et aux résultats formidables des sportifs".

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