Vidéo JO de Paris 2024 : "On verra tous pourquoi cela valait la peine", promet Emmanuel Macron à trois jours de la cérémonie d'ouverture

Des questions de sécurité aux objectifs sportifs en passant par la cérémonie d'ouverture, Emannuel Macron n'a quasiment éludé aucun sujet à propos des Jeux olympiques de Paris 2024, mardi 23 juillet en direct sur France 2, France Inter et franceinfo. "On a besoin de se ré-enthousiasmer, de se réunir autour d'une France qui accueille le monde", a d'abord affirmé le président de la République. Avant de promettre : "On verra tous, à partir de vendredi soir, pourquoi cela valait la peine."

S'il s'est d'abord exprimé sur la riche actualité politique, Emmanuel Macron a rapidement répondu aux questions concernant la sécurité massivement renforcée dans la capitale, en amont de l'échéance olympique : "Il y a un défi sécuritaire, a-t-il reconnu. C'est vrai pour toutes les capitales qui organisent des Jeux, c'est vrai pour cette cérémonie d'ouverture, ce sera vrai tout le long des Jeux." Il a aussi remercié "les commerçants, les artisans, les restaurateurs" qui ont été "impactés" par la préparation des Jeux, promettant qu'ils "seront accompagnés", grâce à des "commissions qui ont été mises en place."

Benyamin Netanyahou "serait le bienvenu"

Concernant la délégation israélienne, et certaines critiques pointant la différence de traitement avec les athlètes russes, Emmanuel Macron a affirmé ne pas vouloir s'immiscer dans les décisions du CIO : "Nous sommes le pays hôte de ces Jeux, mais depuis le premier jour où nous avons obtenu la confiance du Comité international olympique, j'ai toujours dit : 'c'est le mouvement olympique qui décide'. Nous, on ne fait pas de politique avec les Jeux. Les athlètes israéliens sont les bienvenus dans notre pays, ils doivent pouvoir concourir sous leurs couleurs parce que c'est ce que le CIO a décidé."

Le chef de l'Etat doute toutefois de la présence de Benyamin Netanyahou à la cérémonie d'ouverture : "Je ne crois pas qu'il ait confirmé sa présence. Je crois comprendre qu'il est aux Etats-Unis et qu'il sera au Congrès." Mais il a réaffirmé que "s'il venait, il serait accueilli comme un Premier ministre de l'Etat d'Israël, il serait le bienvenu."

S'il ne veut "rien dévoiler", Emmanuel Macron a annoncé la présence "d'artistes du monde entier et de la France, de variété et classiques" lors de la cérémonie d'ouverture, dont il promet qu'elle "va raconter notre histoire" et "ce qu'est notre pays". Il a aussi salué le choix "assez peu contestable" des deux porte-drapeaux français, Mélina-Robert Michon et Florent Manaudou, et leur processus de désignation "par les athlètes entre eux".

Objectif "top cinq" au classement des médailles

Comme pour la cérémonie d'ouverture, le chef de l'Etat s'est refusé à révéler l'identité du dernier porteur de la flamme, serinant que "Tony Estanguet le dira en temps voulu". Mais il s'est mouillé sur le classement des médailles. "Il faut que l'on soit dans le top cinq", a réaffirmé Emmanuel Macron, reprenant l'objectif affiché par le président du comité d'organisation de Paris 2024.

Il assure que la France "a fait le maximum" pour atteindre ce but : "Claude Onesta (manager de la haute performance au sein de l'Agence nationale du sport) et toutes ses équipes ont fait un travail extraordinaire, a loué le président de la République. On a investi comme la France ne l'avait jamais fait, sur les entraînements, l'accompagnement de nos sportifs de haut niveau, leurs revenus et leur stabilité." Il a affirmé au passage qu'il "n'y a plus" d'athlètes français "sous le seuil de pauvreté" aux Jeux de Paris 2024.

Emmanuel Macron s'est enfin félicité que la France organise "les Jeux les plus durables de l'histoire, les Jeux les plus inclusifs, les Jeux les plus paritaires" avec des émissions de CO2 "divisées par deux", promettant au passage qu'il serait "présent à la cérémonie d'ouverture, de clôture et à plusieurs épreuves" des Jeux paralympiques, qu'il juge "aussi importants que les Jeux olympiques". Avant de donner rendez-vous pour de nouveaux Jeux olympiques en France : il sera mercredi 24 juillet au congrès du CIO pour "convaincre que les Alpes françaises peuvent organiser les Jeux d'hiver de 2030", avec l'ambition affichée d'"inventer le modèle de Jeux d'hiver de demain, qui doit s'adapter au changement climatique".