Mali. Les islamistes disent avoir ouvert un nouveau front en posant des mines
Elles ont tué quatre militaires maliens, mercredi, dans une explosion entre Douentza et Gao.
Ils ont abandonné presque sans combats le nord du Mali face à l'offensive des soldats français et maliens. Mais les islamistes armés ont affirmé, jeudi 7 février, avoir ouvert un nouveau front en posant des mines qui ont tué quatre militaires maliens la veille dans une explosion entre Douentza et Gao.
"Nous avons réussi à créer une nouvelle zone de conflit, à organiser des attaques de convois et organiser des kamikazes", a déclaré dans un communiqué adressé à l'AFP le porte-parole du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), Abu Walid Sahraoui. "Nous appelons les citoyens à ne pas se déplacer sur les routes nationales parce qu'il y a danger de champs de mines", a-t-il souligné, tout en "exhortant au jihad [guerre sainte] contre les régimes infidèles, pour établir la charia [loi islamique] et libérer les musulmans".
Les militaires français ont fait part à plusieurs reprises de leur vigilance à l'égard d'éventuelles mines ou bombes artisanales, que les islamistes auraient pu dissimuler avant de prendre la fuite. En particulier, le trajet entre Douentza et Gao (environ 400 km) est dangereux en raison des mines qui y ont été dissimulées.
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