Insécurité à Marseille : "Ce qu’on demande aujourd’hui, c’est le retour de la police de proximité", assure le fondateur et président de l’association "Conscience"
L’université Colbert de Marseille (Bouches-du-Rhône) devait fermer ses portes pour une semaine en raison d’un point de deal situé à proximité. Après l’annonce des renforts de police, ça ne sera finalement pas le cas. Invité du 12/13 info, jeudi 5 octobre, Amine Kassaci, fondateur et président de l’association "Conscience", approuve en partie cette décision. "Moi, je pense [qu’assurer] la sécurité des étudiants, c'est important, mais que fermer une faculté pendant une semaine et revenir une semaine après, je ne pense pas que ça soit une solution. Ce qu’on demande aujourd’hui, c’est le retour de la police de proximité et d’avoir des solutions pérennes", indique le jeune homme, étudiant en droit.
Des conflits et des bagarres
Amine Kassaci reconnaît qu’en tant que Marseillais, il est en train "d’adapter [son] mode de vie et [son] quotidien en fonction du trafic de stupéfiants". Une situation qu’il juge "contraignante". Interrogé sur la dangerosité du secteur de l’université, l’étudiant répond : "Effectivement, ça représente un danger pour les étudiants. […] L’hiver approche, il va faire nuit de plus en plus tôt, donc ce point de deal peut attirer des personnes qui sont parfois mal attentionnées. Ça peut créer des conflits, ça peut créer des bagarres, des rackets à la sortie de la faculté." L’invité précise que ça a déjà été le cas et "que plusieurs jeunes se sont plaints".
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