Canicule : la campagne lyonnaise suffoque sous les fortes chaleurs

À 20 km du centre de Lyon (Rhône), à Marennes, la végétation environnante assure 2, voir 3 degrés de moins que dans la fournaise des villes. Pour autant, dans les quartiers pavillonnaires, les volets sont fermés et les rues désertées. Pour la plupart, les habitants vivent reclus, comme Stéphanie Prost. 

Trouver de l’air ou de la fraîcheur  

Chez elle, tout le monde tente de trouver de l’air. "Quand il n’y a pas trop de vent, c’est vrai que c’est étouffant", reconnaît-elle. N’ayant pas de climatisation, le ventilateur est au sein du foyer indispensable. D’autres profitent des points d’eau, parfois improvisés. Sur un chantier, les journées sont très longues. "[On boit] toutes les 10 minutes", confie un ouvrier. Le chef de chantier aurait souhaité travailler dès 6 heures, mais la mairie n’a accepté que 7 heures, pour moins déranger les riverains.