Canicule : les chantiers sous haute surveillance
Avec 35 °C à l’ombre, Lyon (Rhône) était lundi 10 juillet la ville la plus chaude de France. Ceux qui souffrent le plus sont souvent les ouvriers du bâtiment. Sur les chantiers, il est extrêmement difficile de se prémunir de la chaleur. "C’est dur, un petit effort, on est essoufflé plus rapidement", confie l’un d’eux. Aux heures les plus chaudes de la journée, les inspecteurs du travail mènent des contrôles.
Presque 50 °C au soleil
Dans celui qu’une équipe contrôle ce jour, ils enregistrent une température de 44,6 °C. "Ça veut dire que là, les salariés, quand ils travaillent en plein soleil, ils sont à presque 50 °C", observe une inspectrice. Les chefs de chantier doivent obligatoirement fournir des bouteilles d’eau, mais les ouvriers ne peuvent les rafraîchir. La cabane de chantier n’est pas raccordée à l’électricité, et le frigo ne fonctionne pas. Les inspecteurs incitent les employeurs à aménager les horaires de travail, et faire des pauses régulières.
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