Canicule : les hôpitaux s'organisent
Une chaleur étouffante sévit en France depuis quelques jours. Les services hospitaliers doivent s'organiser. La vague de chaleur meurtrière de 2003 est toujours dans les mémoires. Pour éviter que les services soient débordés, des mesures sont appliquées.
Quelques patients de l'hôpital Quincy-sous-Sénart dans l'Essonne sont dans les couloirs. Il s'agit principalement de personnes âgées qui sont les plus vulnérables à la chaleur. Les premiers signes de déshydratation sont toujours les mêmes et indiquent un déséquilibre des taux de calcium et de potassium dans le sang. "Parmi les symptômes, il y a la désorientation de la personne, des vertiges, une accélération du rythme cardiaque. Les propos incohérents doivent alerter", explique Michelle Gautier, cadre de santé.
Une canicule qui n'est pas près de s'arrêter
C'est surtout dans l'après-midi, au plus chaud de la journée que les risques sont les plus forts, surtout pour les personnes isolées. "La qualité de prise en charge dans les établissements de soin est très importante. Pour les personnes qui sont à domicile, c'est plus compliqué", rapporte Martin Chassang, médecin généraliste. Il n'y a pas d'afflux massif pour le moment aux urgences. Mais la canicule devrait encore durer plusieurs jours avec des températures qui vont encore monter très haut dès vendredi 27 juillet et la semaine suivante.
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