Canicule : les usagers du métro supportent la fournaise des rames
S’éventer, s’aérer, chercher par tous les moyens à faire parvenir un mince filet d’air sur son visage, ou pour éviter d’avoir à essuyer la transpiration encore et encore. Bienvenue dans le métro parisien, marseillais ou lyonnais. C’est encore pire pour les ouvriers qui entretiennent les réseaux, même en été.
Des souterrains moins supportables que l’extérieur
Dans la cité phocéenne, aucune rame et station ne sont climatisées, et ne le seront pas avant trois ans. Chacun a sa méthode pour essayer d’échapper à la chaleur. À Lyon, qui connaît son huitième jour de canicule, on suffoque encore plus dans les souterrains qu’à l’extérieur. Lorsque les rames sont bondées, c’est la double peine, au point de se rendre malade. Mais certains usagers voudraient être capables de l’endurer au nom de l’écologie. Dans la capitale, 40 % des lignes ont une ventilation réfrigérée, moins énergivore. Des fontaines à eau devraient être installées d’ici les Jeux olympiques de 2024.
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