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Carte Une quinzaine de piscines françaises touchées par une vague d'incivilités

Malgré les fortes chaleurs, presque toutes ces communes concernées par des dégradations, des intrusions, voire des violences, ont pris des mesures de fermeture temporaire.

Article rédigé par Yann Thompson
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Un écriteau indique la fermeture de la piscine Raymond-Sommet de Saint-Etienne (Loire), le 5 juillet 2015. (  MAXPPP)

Que de remous dans les bassins. Depuis le début de l'été, marqué par une période de canicule, une quinzaine de piscines municipales ont été le théâtre de violences et de dégradations. Face à cette vague d'incivilités, presque toutes les communes concernées ont pris de mesures de fermeture temporaire, notamment en Isère, lundi 13 juillet. Certains bassins ont même été vidés pour refroidir les intrus.

Francetv info a recensé ces faits sur la carte suivante. Zoomez et cliquez sur chaque icône pour en savoir plus sur les incidents en question.

A Sanvignes-les-Mines (Saône-et-Loire), en juin, des baigneurs se sont invités dans la piscine extérieure, de jour comme de nuit, sans attendre l'ouverture au public prévue le 4 juillet. Après l'intervention, en vain, de la police, le maire a décidé d'annuler l'ouverture et de laisser la structure fermée pendant tout l'été. "Une décision impopulaire et difficile à expliquer compte tenu de la période estivale déjà très chaude", selon le maire.

Le personnel exerce son droit de retrait

D'ordinaire réservée aux centres aérés, la piscine des Jonquilles d'Illzach (Haut-Rhin) a, elle, été envahie par plus d'une centaine de baigneurs, qui ont forcé ses portes, le 5 juillet. "On a un sentiment d'être mis à l'écart, explique un habitant. Tous ces jeunes sont dehors, à 41 degrés, alors qu'il y a une piscine à 20 mètres de chez eux..." Les autorités locales ont depuis promis d'"ouvrir certains établissements" en cas de nouvelle canicule.

Dans d'autres piscines, comme à La Tronche (Isère), à Lyon (Rhône) et à Saint-Etienne (Loire), le personnel a décidé d'exercer son droit de retrait pendant quelques jours après des dégradations et des agressions. A Castres (Tarn), la fermeture a duré une semaine, le temps d'embaucher deux personnes supplémentaires chargées de la sécurité.

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