La journée du 12 décembre 2015 restera dans l'histoire : 195 pays ont dit "oui" à l'accord sur le réchauffement climatique. A quoi s'engagent les nations ? France 3 fait le point.
Les images se passeraient presque de commentaires. Mais six ans après l'échec de Copenhague, l'accord de Paris scellé samedi 12 décembre est bel et bien contraignant. C'est Laurent Fabius qui a mis un terme à la COP21. D'un coup de marteau. "Je ne vois pas d'objections. L'accord de Paris pour le climat est accepté". Acclamations dans la salle, scènes de liesse et euphorie. "A paris il y a eu bien des révolutions depuis des siècles, mais aujourd'hui, c'est la plus pacifique qui vient d'être accomplie", a lancé François Hollande.
Des interrogations
Cet accord dresse le cadre pour mener à bien cette lutte. Priorité absolue, maintenir le réchauffement en deçà des deux degrés pour se rapprocher d'1,5 degré. Et aider les pays en développement. Les engagements des pays pour réduire les émissions des gaz à effet de serre seront réévalués tous les cinq ans. Mais il y a aussi quelques interrogations. "Les actions des pays développés sont bien en dessous de leurs responsabilités historiques", a notamment commenté Prakash Javadekar, ministre de l'environnement indien. Désormais, c'est aux gouvernements, aux ONG et aux citoyens de veiller à l'application de cet accord.
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