Près de 1 400 personnes ont perdu la vie depuis juin dans le pays, après une montée des eaux déclenchée par des pluies de mousson torrentielles.
"Personne ne sait plus où est son village. L'homme de la rue ne peut plus reconnaître sa propre maison", confie à l'AFP Ayaz Ali, dont le village de Mehar, dans la province du Sind, est sous près de sept mètres d'eau. Des centaines de villages et d'immenses pans de terres agricoles ont disparu sous les eaux, après des inondations déclenchées par des pluies de mousson torrentielles depuis juin et qui ont submergé un tiers du Pakistan.
Près de 1 400 personnes ont péri dans ces inondations, dont l'intensité est accrue par le réchauffement climatique, estiment des experts et responsables pakistanais. "J'ai vu de nombreux désastres humanitaires dans le monde, mais je n'ai jamais vu de carnage climatique de cette ampleur", a déclaré samedi 10 septembre le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, en visite au Pakistan. "Je n'ai simplement pas de mots pour décrire ce que j'ai vu aujourd'hui." Il a appelé les grands pollueurs à "arrêter cette folie" consistant à investir encore dans les énergies fossiles.
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