Haïti : itinéraire d’un pays frappé par les tragédies
Longtemps, Haïti eut valeur d’exemple dans le monde, première république noire indépendante après deux siècles d’esclavage mais qui, dans l’histoire contemporaine, subit tragédie après tragédie. De catastrophes naturelles en crises politiques.
A voir les malheurs s’abattre sur son dos, Haïti semble parfois un pays maudit. La politique, le climat ou la santé, aucun domaine n’est épargné. En 1804, Haïti déclare son indépendance mais c’est en 1957 que son histoire moderne commence avec l’arrivée du clan Duvalier. Successivement, le père et le fils se déclareront président à vie. En 1986, le fils Duvalier, surnommé "Baby Doc", est contraint de fuir l’île. A Port-au-Prince, le peuple est en liesse. Une joie de courte durée.
Aucun répit pour les habitants
Coups d’état et crises politiques s’enchaînent, ne laissant aucun répit aux habitants. En 2004, le président Jean-Bertrand Aristide est lui-aussi chassé de l’île. Le nouveau millénaire porteur de promesses dans le monde démarre de la pire des manières pour Haïti où les catastrophes naturelles s’enchaînent. En 2008, quatre cyclones ravagent l’île. Et, surtout, en 2010, dans la capitale, c’est la terre qui tremble. Le palais présidentiel s’affaisse. Triste symbole d’une nation qui s’écroule. "Formellement, toute personne qui exerce la représentation du pouvoir doit être tenue pour responsable de la situation", explique en direct dans le 23h le géographe Jean-Marie Théodat, spécialiste de Haïti.
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