La disparition de la mer d’Aral : un spectacle désolant pour les touristes
Un lever de soleil sur une mer en sursis pour la mer d’Aral, située entre l'Ouzbékistan et le Kazakhstan. Ce qui fut le quatrième plus grand lac du monde s’assèche irrémédiablement depuis les années 60. Cette disparition, certains veulent en être témoins. “C'était important de pouvoir venir jusqu’ici et d’être témoin de ce qui se passe.” déclare une touriste. À l’origine de cette catastrophe, l’irrigation intensive du coton décrétée durant l’époque soviétique. Aujourd’hui, dans l’ancienne ville portuaire de Moynaq, seules des carcasses de bateaux rouillés rappellent que la mer s’étendait jusque-là.
La faune s’est délocalisée
Pour fixer les sols de l’ancien fond marin et limiter les tempêtes de sel et de sable, le pays s’est lancé dans un vaste programme de plantation couvrant près de deux millions d’hectares. La faune a trouvé refuge dans un lac situé une centaine de kilomètres plus loin, qui bénéficie toujours d’un apport d’eau douce. En une génération, l'action de l’homme a profondément changé le paysage autour de la mer d’Aral.
Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus
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