: Vidéo Une psychopraticienne donne 5 conseils à adopter pour lutter contre l'éco-anxiété
Être préoccupé ou angoissé en vue des changements climatiques observés sur la planète, c’est un phénomène courant d’après Charline Schmerber, psychopraticienne et autrice du “Petit guide de survie pour éco-anxieux”. Pour Brut, elle donne 5 conseils pour mieux vivre avec son éco-anxiété.
“Si vous vous sentez écoanxieux par rapport aux phénomènes de canicule et de sécheresse qu’on a vécus cet été, c’est tout à fait normal. L’écoanxiété, c’est plutôt le signe que vous êtes lucide par rapport au monde dans lequel on vit.” Accepter l’incertitude, prendre soin de soi, passer à l’action… Face à l’éco-anxiété, il existe plusieurs solutions à mettre en place pour soulager son quotidien. Voici les astuces d’une psychopraticienne !
"Reconnectez-vous à la puissance du monde vivant, prenez du temps au contact de vos animaux”
D’après Charline Schmerber, psychopraticienne et autrice du “Petit guide de survie pour éco-anxieux”, il existe plusieurs astuces pour lutter contre son anxiété concernant la planète. Premièrement, l’experte conseille d’”accepter l’incertitude”. “L’année dernière, on a eu beaucoup d’inondations. Là, cette année, on a des canicules. Il faut pouvoir lâcher prise par rapport à ça, lâcher prise sur le fait qu’on ne contrôle pas, pouvoir encore réinvestir cette temporalité présente, qui est la seule qu’on maîtrise, finalement.” Prendre soin de soi peut également être une solution à adopter face à l’éco-anxiété. “Ça passe par vraiment investir le corps, pouvoir aller à la rencontre de ses émotions, de pouvoir vraiment se reconnecter à soi. Et là, c'est vraiment pouvoir faire des exercices tout basiques de respiration. On peut aussi se conditionner à ressentir des émotions un peu plus positives. Donc se dire : quelles sont les émotions positives que j'ai ressenties dans la journée ?”
Accepter la finitude est également un conseil préconisé par l’experte. “Les écoanxieux que je vois ont un grand travail à faire sur la question de la mort, parce que l’écoanxiété nous amène à traverser une crise existentielle, donc à nous confronter à la question de notre finitude. Mais du coup, qu’est-ce qu’on fait ? On ne va pas quand même rester sur notre lit, à se dire : “OK, super ! Je vais mourir. J’attends la mort.” Non. C’est aussi le fait de prendre conscience qu’on est des êtres mortels. Ça permet de donner une toute autre saveur aux moments qu’on vit dans le présent.”
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