Cyclone Chido à Mayotte : "La police ne regarde pas qui est clandestin ou non" pour apporter son aide, assure le chef de la police municipale de Mamoudzou

Les autorités redoutent "plusieurs centaines" de morts après le passage du cyclone Chido, surtout dans les bidonvilles peuplés de nombreux Comoriens.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Un bâtiment détruit après le passage du cyclone Chido à Mamoudzou à Mayotte, le 14 décembre 2024. (DANIEL MOUHAMADI / AFP)

"La police ne regarde pas qui est clandestin ou non" pour apporter son aide aux sinistrés du cyclone Chido à Mayotte, a assuré lundi 16 décembre sur franceinfo le chef de la police municipale de Mamoudzou Andane Mdogo, alors que les autorités mahoraises redoutent "plusieurs centaines" de morts, surtout dans les bidonvilles peuplés de nombreux Comoriens.

"Dans ces situations-là, la police municipale est là, c'est la première des choses", a déclaré Anfane Mdogo, expliquant que tous les sinistrés sont "invités" à "aller dans des centres d'hébergement". "Pour l'instant, nous sommes tous sinistrés et nous apportons notre aide, c'est la première des choses avant de savoir si la personne est dans une situation irrégulière ou pas". Le chef de la police municipale explique toutefois que des personnes en situation irrégulière pourront être "recensées" en se rendant dans ces centres d'hébergement.

"Les secours sont très attendus", poursuit le chef de la police municipale de Mamoudzou. "Il y a des urgences comme le rétablissement de l'eau potable, l'électricité, l'internet ou le réseau téléphonique, décrit-il. Il y a des gens qui n'arrivent pas à joindre leur famille.On a vraiment besoin de ces premières étapes pour se rassurer". "Aujourd'hui, les pillages commencent à diminuer un peu", selon lui, estimant que "le rétablissement de l'électricité la nuit va faire qu'il y en aura de moins en moins."

"Nous n'arrivons pas à assurer toutes nos missions", ajoute le policier. "On va devoir revoir la stratégie et prioriser les missions car on doit tenir dans le temps donc il ne faut pas s'user. Les semaines, les jours, les nuits vont être longs donc il ne faut pas user les ressources humaines que l'on a", termine-t-il, décomptant "60 agents de police municipale à Mamoudzou pour 80 000 habitants".

Consultez lamétéo
avec
voir les prévisions

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.