Cyclone Chido : "C'est très difficile de savoir combien de victimes on a", constate Éric Zipper, président de l'ONG Corps Mondial de Secours

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Cyclone Chido : "C'est très difficile de savoir combien de victimes on a", constate Éric Zipper, président de l'ONG Corps Mondial de Secours
Cyclone Chido : "C'est très difficile de savoir combien de victimes on a", constate Éric Zipper, président de l'ONG Corps Mondial de Secours Cyclone Chido : "C'est très difficile de savoir combien de victimes on a", constate Éric Zipper, président de l'ONG Corps Mondial de Secours (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
La situation à Mayotte inquiète les autorités, lundi 16 décembre. Pour en parler, Boris Weliachew, architecte expert en risques majeurs, et Éric Zipper, président de l'ONG Corps Mondial de Secours, sont les invités de la "Matinale" de franceinfo.

Dévasté, le territoire de Mayotte (Outre-mer) est au cœur de l'actualité, lundi 16 décembre. Le passage du cyclone Chido ce week-end pourrait avoir fait des centaines, voire des milliers de victimes.

"Dans un premier temps, il va falloir mettre en sécurité les personnes, les approvisionner en eau, en vivres et de déblayer pour pouvoir atteindre les zones qui ont été touchées", explique l'architecte Boris Weliachew dans la Matinale, pointant la nécessité de construire des "habitats temporaires qui soient adaptés à la quantité de population à abriter". "Ensuite, la phase de reconstruction va prendre plusieurs années, il va falloir tenir compte de la topographie particulière de l'île, de la géologie, du climat", précise-t-il.

Une intervention complexe

Éric Zipper confirme que le principal défi va être d'atteindre les zones difficiles d'accès par les airs, d'"arriver à s'infiltrer le plus loin possible, malgré les routes encombrées, les gens désœuvrés". "C'est toujours le drame dans ces endroits où il y a déjà une forte misère, avec des habitats très légers, des gens qui ne sont pas forcément recensés (...), c'est très difficile de savoir combien de victimes on a", déplore-t-il, tout en soulignant que "les survivants" doivent être la priorité.

Regardez l'intégralité de l'interview dans la vidéo ci-dessus.

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