: Vidéo Cyclone Chido à Mayotte : "On ne pourra pas rouvrir toutes les écoles le 13 janvier", prévient Emmanuel Macron
Emmanuel Macron a donné une longue interview aux médias mahorais, dont Mayotte La 1ère, vendredi 20 novembre, juste avant de quitter l'archipel de Mayotte dévasté par le passage du cyclone Chido. Le chef de l'Etat, qui a effectué une visite de deux jours auprès des sinistrés, a notamment promis que "tous les foyers seront raccordés" en eau à partir de samedi. "On ne pourra pas reprendre l'eau à 100% mais on va réorganiser, à partir de demain [samedi], des tours d'eau", a-t-il précisé, alors que l'approvisionnement en eau est l'un des problèmes les plus critiques depuis le passage du cyclone. "Je veux que les gens aient de la sécurité, de l'électricité et de l'eau au robinet", a aussi dit le chef de l'Etat.
En revanche, Emmanuel Macron a prévenu que l'Etat "ne pourra pas rouvrir toutes les écoles le 13 janvier" à Mayotte. "On recense la situation du bâti. Il y a des communes (...) qui ont perdu les trois quarts de leurs écoles", quand dans d'autres, "les écoles sont occupées par des gens qui n'ont plus de toit", a-t-il développé. "Dans les prochains jours, on va cartographier les choses pour se dire comment ça se passe", a-t-il poursuivi, tout en assurant que "l'école doit aussi reprendre", à la fois pour "l'apprentissage" des élèves et pour que les parents qui "sont soignants, policiers, sapeurs-pompiers" puissent se rendre au travail. D'après le ministère, environ 40% des bâtiments des quelque 250 établissements scolaires de l'archipel sont endommagés au point de ne plus être utilisables pour l'instant.
"On va proposer des solutions à La Réunion" pour l'école
"On veut pouvoir apporter une solution à toutes les familles pour le 13 janvier", a assuré le chef de l'Etat, "soit en leur donnant une information pour les jours qui suivent ou les semaines qui suivent, soit en leur proposant des solutions pendant quelques semaines sur un autre territoire". "On va proposer des solutions à La Réunion ou ailleurs", a-t-il ajouté, expliquant que des solutions plus précises seront avancées "dans les tout prochains jours".
Interrogé sur la polémique après certains de ses propos jeudi – il a affirmé que les sinistrés seraient "10 000 fois plus dans la merde" si Mayotte n'était pas un département français – il a dit avoir répondu à des "gens" du Rassemblement national qui "insultaient la France". "Parce que c'est la France, quand on l'insulte, le président, il se fâche", s'est-il justifié.
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