Grêle : des sinistrés toujours sans toit
Depuis six mois, Dalia Laguihon vit sous des bâches. Dans le Béarn, elle fait partie de la centaine de foyers qui avaient été touchés par de très violents orages de grêle. "On attend le couvreur qui nous a promis de venir et qui n'est toujours pas là. On attend aussi le rapport des assurances", déplore-t-elle. Il y a six mois, la grêle s'était abattue sur toute la France. Un déluge de grêlons gros comme des balles de tennis avait occasionné des dégâts très importants. Mais aujourd'hui, dans beaucoup de villages touchés, des dizaines de toits doivent encore être réparés.
Des couvreurs débordés
C’est le cas ici, dans la Nièvre. Et les couvreurs sont débordés. "On ne peut pas tout faire non plus. Il y a plein d'autres couvreurs d'autres régions qui viennent déjà et donc voilà, il faut le temps déjà de s’occuper des clients ici et des clients qui étaient prévus avant", explique l'un d'eux. Cet épisode de grêle a occasionné plus de 20 000 sinistres en France.
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