Inondations dans le Pas-de-Calais : touchés pour la troisième fois, les habitants s’indignent contre les autorités

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Après les fortes chutes de neige, le risque d’avalanche reste très important dans les Pyrénées-Atlantiques mardi 27 février. Six autres départements sont concernés par des risques de crues. Pour le Pas-de-Calais, le cauchemar est sans fin.
Inondations dans le Pas-de-Calais : touchés pour la troisième fois, les habitants s’indignent contre les autorités Après les fortes chutes de neige, le risque d’avalanche reste très important dans les Pyrénées-Atlantiques mardi 27 février. Six autres départements sont concernés par des risques de crues. Pour le Pas-de-Calais, le cauchemar est sans fin. (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - C. Colnet, L. De Pavant, A. Martin
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Après les fortes chutes de neige, le risque d’avalanche reste très important dans les Pyrénées-Atlantiques mardi 27 février. Six autres départements sont concernés par des risques de crues. Pour le Pas-de-Calais, le cauchemar est sans fin.

Les habitants d'Attin (Pas-de-Calais) sont sous l'eau pour la troisième fois en moins de quatre mois. Dans une maison, une famille est à bout de nerfs, et à mesure que l'eau remonte de plus en plus en colère. Les sinistrés reprochent aux autorités de ne pas avoir suffisamment protégé leur maison. Une trentaine d'habitants du village a constitué un collectif pour demander des travaux en urgence. "Avant, j'étais dans la colère, mais je dirais que maintenant, je suis plus dans la haine, parce qu'aucuns travaux n'ont été faits", lance Xavier Richard, membre du collectif de lutte contre les inondations à Attin.

Les travaux d'ampleur n’arriveront pas avant l'été

Xavier Richard se dit scandalisé, notamment par l'état d'une digue en bord de Canche. Un ouvrage que l'on distingue à peine sous les eaux, mardi 27 février au matin, et qui a été fragilisé par les crues successives. Dominique Dachicourt, premier adjoint (sans étiquette) au maire d'Attin, dit comprendre l'exaspération des riverains. Des travaux d'ampleur sont bien à l'étude, dit-il, mais il faudra encore attendre. Les premiers engins de chantier n'arriveront pas avant cet été, pour faire en sorte que la Canche s'écoule plus facilement en cas de crue.

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