Intempéries dans le sud de la France : trois personnes sont mortes, selon le ministère de l'Intérieur, un bilan questionné
Les trois victimes étaient des habitants de l'Hérault, du Gard et des Pyrénées-Orientales.
Après les intempéries de ces trois derniers jours dans le sud de la France, le ministère de l'Intérieur annonce, jeudi 24 octobre, la mort de trois personnes. "Ces trois derniers jours, des intempéries d'une particulière intensité ont frappé le sud de la France occasionnant trois décès et créant des dégâts importants sur les territoires", écrit le ministère dans un communiqué. Les trois victimes seraient des habitants de l'Hérault, du Gard et des Pyrénées-Orientales.
Or, un seul de ces décès, celui survenu dans l'Hérault, est pour l'heure directement imputable aux inondations. Selon les informations recueillies par France Bleu Hérault, une retraitée de 68 ans, habitant dans la commune de Cazouls-d'Hérault, a succombé, après avoir été emportée par les eaux. Joint par France Bleu, le maire de la commune avait expliqué : "Devant chez elle, c'était un torrent. Cette personne a été retrouvée entre 80 et 110 mètres plus loin." Elle avait été hospitalisée en urgence absolue à Montpellier.
Doutes sur les circonstances de la mort de deux victimes
Selon les informations de franceinfo et de France Bleu Roussillon, dans les Pyrénées-Orientales, la victime est un sans domicile fixe retrouvé mort à Perpignan. Une enquête est en cours pour savoir si son décès est directement lié aux intempéries.
Un automobiliste nonagénaire est mort mercredi à Alès dans son véhicule tombé dans un cours d'eau, après une sortie de route que les pompiers du Gard ne considéraient pas comme liée aux intempéries, mais provoquée par un malaise. "Les circonstances exactes" de ce décès "ne sont pas encore établies", a affirmé jeudi la préfecture du Gard. "Pour l'instant, il n'y a pas de lien avec les intempéries", a précisé le procureur d'Alès François Schneider, qui a ouvert une enquête pour rechercher les causes de la mort.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.