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L'hiver 2023 a été particulièrement sec et encore doux en France, confirme Météo France

L'hiver très sec et doux a contribué à alimenter une sécheresse préoccupante des sols, déjà peu humides à l'issue de l'automne.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
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Le débit de la Loire est déjà très bas, du fait de la sécheresse, près du village des Rosiers-sur-Loire (Maine-et-Loire), le 5 mars 2023. (JEAN-MICHEL DELAGE / HANS LUCAS)

Un hiver qui en a de moins en moins l'air : les mois de décembre, janvier et février ont été marqués en France par une relative douceur et surtout un déficit de pluie et de neige qui ont alimenté une sécheresse préoccupante, a confirmé, lundi 6 mars, Météo France.

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"Cet hiver est en France la cinquième saison consécutive marquée par un déficit de précipitations et des températures plus élevées que la normale", note l'institut de prévisions météorologique dans son bilan hivernal, qui couvre la période du 1er décembre au 28 février.

Un hiver marqué par un déficit de précipitations

Elément le plus marquant de la saison : le déficit de précipitations. Il a atteint près de 25% sur l'ensemble de la période et dépassé 75% sur le seul mois de février, qui est le 4e mois de février le plus sec depuis 1959, derrière 2012, 1965 et 1959.

Cette période a été illustrée par une séquence record de 32 jours sans pluie (précipitations inférieures à 1 millimètre en moyenne sur la France) entre le 21 janvier et le 21 février. Au total, l'hiver 2023 se classe au 9e rang des hivers les moins arrosés depuis 1959.

Côté températures, l'hiver a également été marqué par la douceur, avec une température moyenne supérieure à la normale (période 1991-2020) de 0,8 degré pour la troisième année consécutive, après les hivers 2022 et 2021. L'hiver le plus chaud en France depuis 1900 reste celui de 2020, note Météo France.

L'hiver très sec et doux a contribué à alimenter la sécheresse des sols, déjà peu humides à l'issue de l'automne. A fin février, la situation des sols correspond à celle qu'on devrait normalement avoir mi-avril, selon Météo-France. Cela s'ajoute à une situation préoccupante des nappes phréatiques en sous-sol, qui se sont peu ou pas rechargées cet hiver.

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