"34% des domaines skiables sont ouverts", selon l'Association des maires des stations de montagne
Charles-Ange Ginesy, président de l'Association nationale des maires des stations de montagne (ANMSM), a confirmé, mercredi sur franceinfo, l'absence de neige sur les domaines skiables et son impact sur l'économie locale.
Les stations de ski souffrent du manque de neige en ce début d’hiver. Cependant, grâce aux canons à neige, "34% des domaines sont ouverts au niveau national" a affirmé, mercredi 28 décembre sur franceinfo, Charles-Ange Ginesy, président de l'Association nationale des maires des stations de montagne (ANMSM) et député-maire de Péone-Valberg dans les Alpes-Maritimes.
"Il y a évidemment des disparités selon les zones géographiques", a développé l’élu. La région la plus préservée est, actuellement, celle des Alpes du Sud avec "52% du domaine [skiable] ouvert, a expliqué Charles-Ange Ginesy. Les enneigeurs ont produit de quoi donner satisfaction aux vacanciers qui sont là".
L’enneigement n’est pas là
Charles-Ange Ginesy
président de l'ANMSMà franceinfo
Malgré cette solution, le manque de réservations se fait sentir. "Le chiffre d’affaires n’est pas au rendez-vous sur ces premières vacances [d’hiver]. Sur la deuxième semaine des vacances de Noël, nous sommes autour de 60% de réservations, mais les fortunes sont diverses" nuance Charles-Ange Ginesy.
En revanche, les perspectives sont plus encourageantes pour les vacances de février explique le président de l’ANMSM. "Nous avons eu, au mois de novembre quand la neige est tombée en abondance, un regain de réservations sur les vacances de février", précise Charles-Ange Ginesy. Et il ajoute : "Ce sont des vacances à succès où le calendrier scolaire nous est profitable cette année. Aujourd’hui, le taux de réservation est aux alentours de 90% pour cette période. Sur le printemps, les réservations sont stables."
Les saisonniers au chômage technique
L'absence de neige se fait ressentir sur l'emploi local. En Savoie, la CGT estime que près d'un tiers des 45 000 saisonniers n'ont toujours pas signé de contrat. "Compte-tenu de la très faible ouverture, 28% à Péone-Valberg, les contrats que nous avons essayé de maintenir d’une année sur l’autre ne sont pas tous reconduits", a confirmé Charles-Ange Ginesy sur franceinfo.
Pour faire face à cette situation, le député-maire de la commune a sollicité l'État. "Nous avons essayé de faire en sorte que les régies bénéficient de ce chômage partiel, ce qui n'était pas le cas l'année dernière, indique Charles-Anges Ginesy. "Nous l’avons inscrit dans l’acte 2 de la loi Montagne votée au mois de décembre. J'espère que pour ces gens-là, il y aura la possibilité de bénéficier des aides publiques", a conclu Charles-Ange Ginesy.
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