Vigilance orange neige-verglas : la direction des routes du Calvados "se prépare à intervenir dès ce soir"

"Il est très probable qu'on engage le personnel de nuit pour saler les routes", prévoit le directeur des routes du département.
Article rédigé par franceinfo
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Un camion enlève la neige à Courseulles-sur-Mer (Calvados), le 9 janvier 2024 (^hoto d'illustration). (LOU BENOIST / AFP)

Placé en vigilance orange neige-verglas en milieu de soirée, lundi, le Calvados prend les devants. "On se prépare à intervenir dès ce soir", déclare mardi 16 janvier sur franceinfo Martin Lecointre, directeur des routes du département. En tout, 18 départements seront en vigilance orange neige verglas, à partir de 22 heures. 34 seront concernés par cette même vigilance, mercredi. À chaque fois, ce sont des départements de la moitié nord du pays qui sont touchés.

Pour la suite, la direction des routes du Calvados avisera. "On va surveiller le réseau pour savoir ce qu'il en est exactement, mercredi à 3 heures ou 4 heures du matin. Vu les prévisions, il est très probable que dans la foulée, on engage le personnel de nuit pour saler les routes, pour qu'elles soient le plus praticable possible, à 7 heures du matin, pour les usagers routiers", explique Martin Lecointre.

Déneigeuses et stocks de sel

Pour ce faire, le département dispose de "34 camions équipés de saleuses et de lames de déneigement". Ces "circuits de salages" se trouvent à Bayeux, Caen, Lisieux, Deauville, Villers-Bocage, Vire ou encore Falaise. De plus, "on dispose de 21 stocks de sel répartis sur l'ensemble du territoire et évidemment tout le personnel dédié à ce matériel".

"On essaye d'anticiper le mieux possible", affirme-t-il, une semaine après le précédent épisode de neige dans le département, qui a vu les transports scolaires annulés. "On a, dans le Calvados, 5 600 kilomètres de routes. Forcément, on se concentre sur les routes principales d'abord", ajoute-t-il. Il se défend de "laisser de côté" les routes secondaires. "Elles sont traitées dans la foulée des routes principales", dit-il, "mais forcément, il faut un peu de temps pour traiter les routes principales".

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