Pollution : les écoles trop exposées
On respire un air bien au-dessus de la limite de pollution tolérée dans plus de la moitié des écoles et des crèches, où les mesures ont été effectuées, à Marseille et en Île-de-France. Des milliers d'enfants sont en danger.
Des écoles et des crèches aux abords des grands axes routiers. C’est une pollution permanente, particulièrement dangereuse pour les enfants. Selon l'association Respire, 91% des établissements scolaires d’Île-de-France ne respectent pas le plafond fixé par l'OMS sur les particules fines, 28% pour le dioxyde d'azote. À Paris, les habitants ne sont pas tellement surpris. Mais comme le fait remarquer une Parisienne, "quand on a une place en crèche, on la garde". Le niveau serait même sous-estimé. En bordure du périphérique, c'est encore pire. "Il y a des risques pour la croissance et de développer des problèmes respiratoires, beaucoup d'asthmatiques, et aussi des retards cognitifs", explique Franck-Olivier Torro, délégué général de l'association Respire.
Création de zones sans véhicules polluants ?
Même constat à Marseille (Bouches-du-Rhône) où plus de la moitié des écoles et des crèches se trouvent à proximité de zones très polluées par le dioxyde d'azote. Pour Greenpeace, c'est à la municipalité de faire bouger les choses. L'association demande une zone "à faible émission", c'est-à-dire "une zone d'exclusion des véhicules". D'après Santé publique France, si les seuils étaient respectés, 17 000 décès pourraient être évités chaque année en France.
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