Pollution : une association porte plainte contre la RATP
L'association "Respire" accuse la RATP de ne pas communiquer les niveaux réels de pollution dans le métro parisien. L'association porte plainte pour tromperie aggravée et blessures involontaires.
Dans certaines gares, le niveau de particules fines est très préoccupant. Une pollution invisible mais bien réelle. L'association "Respire" a décidé de porter plainte contre la RATP pour tromperie aggravée et blessures involontaires. "Ça fait des années qu'on alerte sur la pollution de l'air dans le métro. On a commencé avec des petits capteurs citoyens il y a quelques années, ensuite on est allé voir des chercheurs du CNRS et on a fait des études avec eux. On a utilisé des outils de mesure très perfectionnés et on a vu des niveaux astronomiques de pollution, par exemple dans la station Auber on est à 10 fois les niveaux de la pollution en extérieur", explique Olivier Blond, directeur de l'association Respire.
La RATP effectue ses propres mesures
L'association dénonce un manque d'information des voyageurs et travailleurs sous-terrain. Ces particules fines, émises par le système de freinage des rames, seraient particulièrement dangereuses par la santé. Une mise en danger réfutée par la RATP qui effectue ses propres mesures depuis 1997 avec un laboratoire accrédité, et qui assure que la qualité de l'air est une priorité. La région a prévu de renouveler ses RER avec des systèmes de freinage et d'extracteur d'air d'ici 2033.
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