Décès de deux personnes sans-abri : Pascal Brice, le président de la Fédération des acteurs de la solidarité, signale "de plus en plus de gens en pauvreté et précarisés"

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Deux personnes sans-abri sont mortes durant la semaine : une femme à Carpentras (Vaucluse), et un homme à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). Réaction, sur le plateau du 12/13 info samedi 13 janvier, du président de la Fédération des acteurs de la solidarité, Pascal Brice.
Décès de deux personnes sans-abri : Pascal Brice, le président de la Fédération des acteurs de la solidarité, signale "de plus en plus de gens en pauvreté et précarisés" Deux personnes sans-abri sont mortes durant la semaine : une femme à Carpentras (Vaucluse), et un homme à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). Réaction, sur le plateau du 12/13 info samedi 13 janvier, du président de la Fédération des acteurs de la solidarité, Pascal Brice. (France 2)
Article rédigé par France 3
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Deux personnes sans-abri sont mortes durant la semaine : une femme à Carpentras (Vaucluse), et un homme à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). Réaction, sur le plateau du 12/13 info samedi 13 janvier, du président de la Fédération des acteurs de la solidarité, Pascal Brice.

"Cette vague de froid souligne de manière absolument dramatique - ces deux personnes décédées dans notre pays en 2024 - ce que vivent nos associations partout en France depuis des mois", réagit Pascal Brice, le président de la Fédération des acteurs de la solidarité. Ce dernier s’est rendu à Nancy et Toul (Meurthe-et-Moselle), vendredi 12 janvier. "Nos associations dans les accueils de jour, dans les hébergements d’urgence, me disent : on n’en voit pas le bout. Parce que dans les distributions alimentaires, dans les centres d’hébergement, dans les rues, vous avez de plus en plus de gens en pauvreté et précarisés", ajoute-t-il.

"Toutes les solutions sont bonnes à prendre"

Pascal Brice alerte sur les "plus de dix millions de pauvres en France". "Ça fait 30 ans que ça dure, et là, ça s’accentue. (…) Il y a quelque chose qui s’installe dans le pays, et qui nous inquiète profondément", ajoute-t-il, signalant "des équipes associatives qui sont à bout"

Il y aurait 130 000 logements vides à Paris. La bonne mesure d’urgence à prendre ? "Toutes les solutions sont bonnes à prendre dans l’urgence, mais surtout de manière très profonde et dans la durée", observe-t-il. "Il est temps que le gouvernement clarifie les choses, de manière à ce qu’on ait les moyens, collectivement de lutter contre la pauvreté dans ce pays", ajoute le président de la Fédération des acteurs de la solidarité, déplorant notamment le manque de travailleurs sociaux dans le pays. 

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