Gel : les agriculteurs face au scénario du pire

Un coup de froid est attendu en France. Ce scénario compte parmi les plus redoutés dans les vergers et les vignes. Après un hiver et un début de printemps très chauds, le froid s’est installé depuis la mi-avril. Déjà très marqué, il devrait encore s’intensifier ces prochains jours. Un épisode de gel n’est pas exclu pour les prochaines nuits.

Un potentiel de perte important

Si le gel en avril n’a rien d’exceptionnel, son impact est relatif à l’état d’avancement de la végétation. Alors qu'elle a commencé à se développer, ces hypothétiques gelées pourraient avoir d’importantes conséquences pour les viticulteurs et arboristes des régions touchées.

Sur une végétation très en avance, le potentiel de perte pourrait être important même avec de faibles gelées. Pour lutter contre le gel, certains exploitants prévoient d'installer des bougies sur leur domaines. D’autres vont brûler des bottes de paille, afin de créer un écran de fumée qui maintient la chaleur au sol et évite que les rayons du soleil ne brûlent la végétation.

Parmi nos sources :

Robert Vautard est co-président du Groupe 1 du GIEC depuis juillet 2023. Ce groupe est chargé d'évaluer les principes physiques du changement climatique. 

Robert Vautard est climatologue, directeur de recherche au CNRS.

Ses recherches ont porté sur la dynamique de l'atmosphère, la pollution atmosphérique, la modélisation régionale du climat et l’étude des événements météo-climatiques extrêmes.

Liste non exhaustive.