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Vidéo Pourquoi certaines personnes sont-elles plus frileuses que d’autres ?

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Pour les mêmes températures basses, certains seront en simple T-Shirt, quand d'autres auront multiplié les couches de vêtements, afin de rester au chaud... Brut a interrogé Cédric Moro, chercheur en physiopathologie, pour savoir d’où vient cette différence.
VIDEO. Pourquoi certaines personnes sont plus frileuses que d’autres ? Pour les mêmes températures basses, certains seront en simple T-Shirt, quand d'autres auront multiplié les couches de vêtements, afin de rester au chaud... Brut a interrogé Cédric Moro, chercheur en physiopathologie, pour savoir d’où vient cette différence. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
Pour les mêmes températures basses, certains seront en simple T-Shirt, quand d'autres auront multiplié les couches de vêtements, afin de rester au chaud... Brut a interrogé Cédric Moro, chercheur en physiopathologie, pour savoir d’où vient cette différence.

"Si on prend, par exemple, le cas des Inuits, qui sont des populations adaptées à vivre dans le froid, ce sont des gens qui ont beaucoup plus de graisse sous-cutanée que ceux qui vivent, par exemple, en Europe." Cédric Moro est chercheur en physiopathologie. Selon lui, il y a plusieurs facteurs qui déterminent la sensibilité au froid d'une personne. Entre autres, la composition corporelle. "Les gens qui sont, on va dire, en surpoids ou obèses, vont avoir une insulation qui va être plus grande, comme s'ils avaient plusieurs couches de vêtements sur eux et donc, évidemment, ils vont être moins sensibles au froid", explique-t-il. 

"On peut adapter son organisme à des signaux de froid"

Les hommes et les femmes ne sont pas non plus égaux face au froid, à cause de leurs hormones. "Les hommes ont de la testostérone, et on sait qu'elle est capable de diminuer la sensation de froid, en particulier au niveau du cerveau, au niveau central." Mais cela est aussi dû à la composition corporelle. "Les hommes ont une masse musculaire plus importante et également, aussi, un métabolisme plus élevé."

L'environnement joue aussi sur la frilosité, et notamment la fréquence d'exposition au froid. "Quelqu'un qui naît dans un environnement chaud ne va pas avoir la même facilité à lutter contre le froid", explique le chercheur. Il prend notamment l'exemple des Scandinaves. "Ils sont adeptes des bains froids. Il y a des études qui commencent à naître qui semblent dire que si on répète, de façon occasionnelle, des expositions au froid comme ça, on peut s'adapter mieux. Si on va faire de la nage dans des piscines en eau froide, plutôt froide, eh bien, on va adapter son organisme à des signaux de froid."

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