Les premiers effets de la sécheresse sont attendus d'ici la fin juin, principalement dans l'est de la France
Le mois de mai a été pluvieux mais cela n'a pas permis de recharger les nappes souterraines car ces pluies ont servi à humidifier les sols et à alimenter les végétaux, selon le Bureau de recherche géologique et minière.
Les premiers effets de la sécheresse sont attendus d’ici la fin du mois de juin, selon le Bureau de recherche géologique et minière (BRGM) chargé notamment de relever le niveau des nappes souterraines. D’après ses prévisions publiées vendredi 11 juin, le risque est faible dans le nord de la France mais très fort dans l’est.
Les pluies du mois de mai insuffisantes
Le BRGM a constaté les premiers signes de sécheresse au mois d'avril, le niveau de certains cours d'eau était en baisse. Les pluies du mois de mai ont permis de gagner du temps, mais elles n’ont pas supprimé ce risque de sécheresse car ces pluies de printemps ne permettent pas de véritablement réalimenter les eaux souterraines profondes. "Toute l'eau est partie pour humidifier les sols. Ils étaient très très secs, ça faisait trois mois qu'il n'avait pas plu, donc vous avez les sols qui se sont réhumidifiés et puis la végétation n'avait pas eu de pluie alors que c'était le printemps et qu'elle était en train de reprendre", explique Violaine Bault, hydrogéologue au BRGM..
☔Difficile de croire à une #sécheresse cette année avec les pluies de ce mois de mai, et pourtant…
— BRGM (@BRGM_fr) May 31, 2021
Connaissez-vous les multiples obstacles que rencontre la #pluie avant de rejoindre les nappes ?
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C’est essentiellement entre octobre et avril que les pluies rechargent les nappes. Seulement 20% des eaux de pluie s’infiltrent véritablement dans les réservoirs souterrains. L’eau s’évapore en grande partie et ruisselle vers les cours d’eaux. 60% des nappes servent à alimenter les maisons, 36% de l'eau est utilisée pour l’agriculture et l’industrie. Selon les relevés du BRGM, le bassin parisien, les Hauts-de-France, le Poitou et le bassin aquitain devraient être épargnés par la sécheresse.
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