Les orages attendus ces jours-ci vont-ils permettre d’atténuer la sécheresse historique ? Quel volume faudrait-il pour ramener les nappes phréatiques à un niveau correct ?
À Étang-sur-Arroux (Saône-et-Loire), la pluie n’a fait que passer, dimanche 14 août. Un éleveur est dubitatif. À cause de la sécheresse, son maïs a très peu de grains. Le sorgho, une céréale d’Afrique moins gourmande en eau, mesure la moitié de sa taille normale. "Là, si la pluie venait maintenant, le sorgho, pourrait repartir. On a encore espoir par rapport au maïs. Mais il faut qu’il pleuve en conséquence aussi", rapporte Joël Boudot, agriculteur.
Des pluies continues
Mais les pluies d’orages de dimanche 14 août, localisées et souvent violentes, ne suffiront pas, car habituellement, les pluies infiltrent le sol et vont recharger peu à peu les nappes phréatiques. Mais cette année, la canicule a durci la terre donc le sol est quasiment imperméable et les eaux de pluie ruissellent à la surface. Il faudrait donc des pluies continues. La canicule de 2003 avait duré 22 jours, on en est à plus de 30 jours à la mi-août.
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