Sécheresse : les ports de plaisance doivent s’adapter
Depuis quelques mois, au port du Golfe-Juan (Alpes-Maritimes), fini le tuyau d’arrosage pour laver son bateau. Les plaisanciers ont dû changer leurs habitudes. "Toutes les deux, trois semaines, je me permets de prendre un ou deux seaux d’eau et je nettoie mon bateau avec une éponge", confie Georges Cornet, un plaisancier. Depuis un arrêté préfectoral de mars dernier, l’utilisation de l’eau potable à des fins de nettoyage est interdite.
La consommation d’eau du port a diminué de 34%
Un gérant a ainsi pris l’initiative de s’offrir une machine de désalinisation de l’eau. "Sans cela, on ne pourrait pas louer des bateaux ou entretenir les bateaux pour des clients dans des conditions normales", justifie André Borel, gérant de "Mer yatching services". Mais pour certains, se passer d’eau est impossible et serait même contre-productif. Depuis le début des restrictions, la consommation d’eau du port a diminué de 34%. Pour le responsable, cela doit être accompagné de mesures plus durables.
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