Une sécheresse record touche durement les récoltes de l’Irak
Comme d’autres pays du monde, l’Irak fait face à une sécheresse record cette année. Un manque cruel en eau qui va toucher durement les récoltes des agriculteurs irakiens comme le blé.
Pour Kamel Hamed, un agriculteur irakien, le bilan est terrible. La récolte sera mauvaise, la pire qu’il ait connu, raconte-t-il : "Je ne sais pas ce qu’on va devenir. On est confrontés à une sécheresse exceptionnelle. On n’a pu planter qu’un quart de ce qu’on a fait l’année dernière. Si les choses ne changent pas, ça va devenir impossible ". Un autre agriculteur raconte avoir récolté 500 tonnes de blé l’année dernière. À cause de la sécheresse, il prévoit de n’en récolter que 50 à 70 tonnes pour cette année.
Des puits et des canaux à sec
Dans ce pays aux 41 millions d’habitants, les changements climatiques sont particulièrement visibles, avec notamment la désertification des terres et les faibles précipitations. L’Irak est également dépendant en eau de plusieurs fleuves comme le Tigre ou l’Euphrate. La construction de barrages en amont des fleuves et la sécheresse que connaissent d’autres pays comme la Turquie ou l’Iran ont réduit davantage le débit des cours d’eau. L’agriculture irakienne souffre également de la guerre en Ukraine avec des difficultés d’approvisionnement en nourriture pour le bétail.
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