Séisme en Turquie et en Syrie : une semaine après, quelques miraculés
Une semaine après le séisme, les sauveteurs eux-mêmes semblent incrédules. Méli, 5 ans, est vivant. Le petit garçon est en hypothermie, sorti des décombres par des secouristes du Salvador. Avec lui, une femme d’une trentaine d’années. Consciente, elle parvient à bouger les bras. Dans la cité antique d’Antioche, autre petit miracle, lundi matin 13 février : une femme, en vie, est extirpée après avoir passé 175 heures coincée dans le froid, sous les gravats. Mais pour beaucoup, l’histoire est plus tragique.
Des cimetières qui ressemblent à l’enfer
Un habitant de 60 ans recouvre le corps de sa mère, restée piégée sous son immeuble. "Elle est morte mardi, devant mes yeux. J’en peux plus, je ne veux plus d’organisation internationale, je ne veux plus de notre sécurité civile. J’ai appelé tout le monde, ils m’ont dit : on est bénévoles, on n’est pas qualifiés", clame-t-il. Les équipes de secours aussi sont parfois en colère. La Turquie ayant ordonné le déblaiement des gravats, des Espagnols ont suspendu leurs recherches et sont déjà à l’aéroport, prêts à repartir. Pour ces médecins espagnols, l’urgence est maintenant de prendre soin des survivants et de leur fournir le nécessaire. Les rescapés doivent aussi organiser les funérailles, à la chaîne, de leurs proches sortis des décombres, dans des cimetières qui ressemblent à l’enfer.
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