Tempête Alex : "Mon mari a passé la nuit dans la voiture et j'ai passé la nuit à le chercher", témoigne une habitante de Rimplas, dans les Alpes-Maritimes
Le département a connu une montée des eaux exceptionnelle à cause de la tempête Alex. Le mari de Françoise, bloqué à Saint-Martin-Vésubie, a passé la nuit dans sa voiture et n'a pu la joindre que samedi matin. Mais, il ne peut pas la rejoindre car toutes les routes autour de lui sont bloquées.
À la mi-journée, samedi 3 octobre, huit personnes sont officiellement portées disparues, ainsi que trois autres "supposées disparues", dans les Alpes-Maritimes. Le département a été touché par la tempête Alex dans la nuit de vendredi à samedi entraînant notamment une montée des eaux exceptionnelle.
>> Suivez notre direct sur les conséquences de la tempête Alex, notamment dans les Alpes-Maritimes
Françoise habite dans le village de Rimplas, dans la vallée de la Tinée, à une dizaine de kilomètres de Saint-Martin-Vésubie fortement touché par la tempête. Elle raconte sur franceinfo la nuit d'angoisse qu'elle vient de passer : "Mon mari a passé la nuit dans la voiture et j'ai passé la nuit à le chercher."
Mon mari était arrêté en voiture devant la station de Saint-Martin-Vésubie quand elle s'est effondrée sous ses yeux. Après il n'a plus eu de réseau. Donc, depuis 18 heures vendredi soir, on cherchait à le joindre mais on y arrivait pas.
Françoise, habitante de Rimplas
Françoise tente alors d'appeler la gendarmerie mais toutes les lignes semblent coupées. Puis, samedi matin, c'est le soulagement : "Mon mari a pu emprunter le téléphone de quelqu'un pour nous appeler et nous dire qu'il avait passé la nuit dans la voiture et qu'il allait bien."
Toutes les routes sont bloquées
Son mari est désormais bloqué à Lantosque et Françoise ne sait pas comment il va pouvoir la rejoindre car toutes les routes autour de lui sont bloquées. Sa fille, qui a deux enfants, a passé la nuit sans électricité et sans réseau.
"C'était une nuit très perturbante et très angoissante et ça l'est toujours parce qu'on se demande, avec tous ces dégâts, comment on va pouvoir être désenclavés. De ma maison je vois la double voie qui monte à Auron et qui s'est transformée en lac. Comment-va-t-on réparer tout cela ? Cela paraît tellement énorme...", soupire-t-elle.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.