Tempête Mathis : 150 bâtiments touchés à Buzançais, une cellule psychologique mise en place samedi
"150 bâtiments ont été touchés" vendredi 31 mars à Buzançais (Indre), après le passage de la tempête Mathis, a indiqué sur franceinfo Marc Fleuret, président du conseil départemental de l’Indre. "Pour la plus grande moitié", ce ne sont "que des tuiles qui se sont envolées et qu'on a pu réparer", précise Marc Fleuret. "L'autre moitié, les maisons sont très touchées, avec des ouvertures dans les toitures qui posent problème s'il se met à pleuvoir."
Ce vendredi, de fortes rafales de vent ont fait s'envoler des toitures et tomber des arbres, la porte d'un magasin a été brisée, la cabine d'une station-essence a été balayée, rapporte France Bleu Berry. Une poutre a chuté à l'école primaire Immaculée Conception. Aucun enfant n'a été blessé, seules quelques égratignures ont été constatées. La directrice de l'établissement va mettre en place une cellule psychologique pour les enfants.
Une permanence d'accueil mise en place à la mairie
Sur la commune, ou une dizaine de rues ont été touchées, il n'y a eu "pour l'instant, qu'un seul relogement à effectuer", précise sur franceinfo le président du conseil départemental de l’Indre. "Cela a été très localisé sur Buzançais. On a eu peur que ça glisse jusqu'à Issoudun, qui est une plus grosse commune. Mais le vent n'a pas été jusque-là avec cette violence."
Pour accompagner les habitants de Buzançais, une permanence d'accueil est mise en place samedi 1er avril entre 9h et 16h à la mairie, selon France Bleu Berry. Une aide médico-psychologique leur sera proposée. La gendarmerie nationale va également mettre en place une permanence entre 10h et 12h, selon la préfecture. Le conseil départemental de l'Indre rappelle qu'au mois de mai dernier, alors que de violents orages de grêle ont touché le département, "des gens ont profité de la situation" avec "des démarchages un peu frauduleux avec des tarifs exorbitants pour bâcher les toitures". Marc Fleuret ajoute que ce type de "phénomènes assez puissants se déroulaient tous les trois ou quatre ans. Maintenant, ça se compte en mois".
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