: Vidéo Ismaïl Hassouneh : il n'y avait pas d’échappatoire au tsunami"
En plateau, Ismaïl Hassouneh, secrétaire national du Secours populaire, revient sur l'épisode dramatique qui a touché la Thaïlande le 26 décembre 2004.
26 décembre 2004, 7h58 : un tremblement de terre survient dans les fonds marins de l'océan Indien. Il atteint le niveau 9 sur l'échelle de Richter. Son épicentre n'est qu'à quelques centaines de kilomètres de l'île de Sumatra. L'Indonésie, le Sri Lanka et la Thaïlande vont vivre le tsunami le plus meurtrier jamais enregistré. "Il y a eu une vague énorme", se souvient Ismaïl Hassouneh, secrétaire national du Secours populaire.
"Une scène de désolation"
"Je me suis rendu à Banda Aceh, en Indonésie, la ville était dévastée. Une scène de désolation. Seulement 40 000 personnes ont réussi à survivre sur 220 000. La ville était construite sur une plaine. Il n'y avait pas d'échappatoire", poursuit Ismaïl Hassouneh. Tous les survivants ont été relogés dans des maisons en dur grâce à une importante aide du gouvernement et des ONG. 11 milliards d'euros ont été récolté pour la reconstruction. "Les êtres humains sont au centre de ces drames", déplore Ismaïl Hassouneh. Il a fallu faire tout à nouveau.
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