Accord de Minsk : l'Ukraine et les Européens face au "cynisme" russe
"Un scénario d'apocalypse est peu probable et j'espère qu'il ne se produira jamais. Personne n'a besoin d'un conflit, à fortiori armé, à la périphérie de l'Europe" . C'est ce qu'a déclaré lundi soir Vladimir Poutine à la chaîne publique Rossia-1. Une façon de maintenir la pression sur des Occidentaux dont les réactions aux multiples ruptures du cessez-le-feu sont jugés "faibles" par le ministre lituanien des Affaires étrangères. "Toutes nos lignes rouges ont été franchies par des tanks à plusieurs reprises. Nous sommes faibles dans nos réactions, nous réagissons parfois trop peu et trop tard ." Et il a interpellé l'Europe : "Les Nations unies ne peuvent pas faire grand chose en raison de la nature de cette organisation mais l'Union européenne peut faire davantage" .
Londres évoque des sanctions d'une "ampleur considérable"
"La Russie doit savoir que toute tentative des séparatistes d'étendre leur territoire, que ce soit vers Marioupol ou ailleurs, se traduira par des sanctions européennes et américaines d'une ampleur considérable " a prévenu lundi soir le Premier ministre britannique, David Cameron. "Au vu de l'expérience des derniers 10 ou 12 jours, l'engagement de la Russie dans le processus de Minsk est plutôt cynique " a admis Philip Hammond, le ministre britannique des Affaires étrangères, en visite à Tallinn.
In Tallinn to see @KeitPentus. Discussed importance of reform in Europe & agreed we must stand firm against Russia. pic.twitter.com/1TJQLfwEgu
— Philip Hammond (@PHammondMP) February 23, 2015
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.