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Accusé de corruption, le maire de Montréal démissionne

Le maire de Montréal a annoncé sa démission, mardi, au lendemain de son arrestation et de sa mise en accusation pour "complot, abus de confiance et actes de corruption". Michael Applebaum avait été élu il y a huit mois, après la démission de Gérald Tremblay, lui-même éclaboussé par une série de scandales de corruption.
Article rédigé par Typhaine Morin
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Christinne Muschi Reuters)

Accusé de corruption, le maire de Montréal a annoncé sa démission, mardi. Elu en novembre dernier, Michael Applebaum est notamment poursuivi pou "complot, abus de confiance et actes de corruption" , pour des faits antérieurs à sa prise de fonction à la tête de l'administration montréalaise. Son prédécesseur, Gérald Tremblay, avait lui aussi démissionné après des révélations de corruption dans son entourage. 

"Je maintiens mon innocence" , a déclaré M. Applebaum lors d'un point de presse. Alors qu'il fait face à 14 chefs d'accusation, il a affirmé son "intention de [se] battre" .  "Je n'ai jamais pris un sou à personne" , a poursuivi le maire démissionnaire. 

Systèmes de corruption

Depuis un an, le Québec est secoué par une série de scandales de corruption qui vise le secteur du bâtiment. Les enquêtes sont menées par l'Unité permanente anti-corruption (UPAC) de la police et la Commission Charbonneau, mise en place pour faire la lumière sur des systèmes de corruption entre des entrepreneurs du BTP, le financement occulte des partis polirtiques et la criminalité organisée, la mafia montréalaise. 

L'administration montréalaise est donc une fois encore plongée dans la tourmente. Les élections municipales ne se tiendront que le 3 novembre prochain. Le conseil municipal va désigner un nouveau maire pour la ville dans les prochains jours. 

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