Afghanistan : comment sont surveillés les rapatriés à leur arrivée en France ?
Parmi les Afghans rapatriés en France, cinq ont été placés sous surveillance par la DGSI. L’un d’eux suscite beaucoup d’interrogations. Il est soupçonné d'avoir des liens avec les talibans et a été placé en garde à vue.
Sur les images, les officiers de la police judiciaire entourent l’un des Afghans rapatriés en France il y a quelques jours, avant de la placer en garde à vue, lundi 23 août dans la soirée. L’homme de 30 ans fait l’objet d’une surveillance administrative. Il avait l’interdiction de quitter un hôtel de Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis), une mesure qu’il n’a pas respecté. Comme lui, quatre autres Afghans sont surveillés par la DGSI.
L’un des hommes est particulièrement surveillé
Quels sont leurs profils ? L’un des hommes est particulièrement surveillé par les renseignements. S’il a pu fuir Kaboul avec l’armée française, c’est parce qu’il a participé à l’évacuation de l’ambassade de France. Mais quelques jours plus tôt, il a également été aperçu aux côtés des talibans à un poste de contrôle, et armé. À l’aéroport de Kaboul, les contrôles ont été minimes en raison du chaos. Pourtant, avant d’arriver en France, tous les réfugiés passent par une base militaire française située à Abou Dabi aux Émirats arabes unis.
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