Afghanistan : la délicate reconstruction des réfugiées afghanes
À Rouen (Seine-Maritime), deux artistes afghanes ont trouvé l'exil. Forcées de quitter le pays pour avoir défendu les droits des femmes, elles sont hébergées par une comédienne.
Depuis un an, deux artistes militant pour les droits des femmes en Afghanistan sont accueillies à Rouen (Seine-Maritime). Elles ont été menacées de mort par les talibans puis forcées à l’exil. "Une femme n’a pas le droit de travailler en Afghanistan. On ne peut pas être libre. Si j’étais restée sur place, quel aurait été mon avenir ? Je ne sais pas. Les talibans tuent beaucoup d’artistes. C’est difficile d’être une femme là-bas", raconte Maryam Youssefi, artiste réfugiée. Elle se dit heureuse d’être en France, mais espère rentrer dans son pays d’origine, une fois les talibans partis.
L’histoire des exilés dans une pièce
Maryma est arrivée en France l’été dernier, comme des milliers d’Afghans. "Ce n’était pas une vie parfaite en Afghanistan, mais c’était une vie tranquille avec ma famille. Imaginez, en un jour, tout s’est écroulé, tout a été détruit", témoigne Shogoa Arwin, elle aussi réfugiée à cause de son travail d'artiste. Les deux jeunes femmes sont hébergées par une comédienne. Dans une pièce de théâtre, elles ont même voulu écrire l’histoire singulière des exilés.
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