: Vidéo Oui, on skie en Afghanistan !
Quoi de mieux que le ski pour oublier la corruption, les combats, la guerre ? Un autre visage de l’Afghanistan, à (re)voir dans "Envoyé spécial" le 22 février 2018. Et l'histoire d'un pari fou : installer une école de ski dans un pays qui ignore la remontée mécanique. Extrait à 4 000 mètres.
A voir ou revoir dans "Envoyé spécial" le 22 février 2018, une histoire d’amitié entre deux pays dont le principal point commun est d’avoir des montagnes… Ou comment le pari fou d'un Suisse, créer un club de ski dans un pays qui ne connaît pas la remontée mécanique, a mené deux Afghans aux Jeux olympiques de Pyeongchang. Une première !
C'est à Bamiyan, à environ deux cents kilomètres au nord-ouest de Kaboul, que les deux champions ont appris le ski. Il leur a fallu du souffle et des jambes d'acier pour remonter les pentes sur des peaux de phoque. La vallée est déjà à 2 500 mètres, et pour skier, on monte à plus de 4 000 mètres. Ici, la poudreuse est profonde, l'air rare, le soleil impitoyable. Des montagnes sauvages où le journaliste Vincent Nguyen a passé quelques jours. Voici un extrait de son reportage.
"Avant, à Bamiyan, on détestait la neige !"
Ce jour-là, il suit les deux skieurs, moniteurs de ce sport nouveau pour les Afghans et leur groupe. "Avant, à Bamiyan, explique Alishah Farhang, on détestait la neige. Maintenant, on est contents quand il neige. On sait que le lendemain on va pouvoir skier." Et "quand on skie, enchaîne Sajjad Husaini, on oublie toutes les mauvaises choses du passé."
A les entendre, rien de mieux que le ski pour oublier la corruption qui gangrène le pays, les combats, la guerre. Un autre visage de l’Afghanistan : celui d’une génération tournée vers l’avenir et la paix.
Extrait de "Le Bamyan Ski Club", un reportage diffusé dans "Envoyé spécial".
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