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Vidéo Réfugiés afghans : "La France a déjà pris sa part", selon le porte-parole du RN qui craint "un risque majeur pour la sécurité des Français"

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Article rédigé par franceinfo
Radio France

Julien Odoul estime que les Afghans "sont incompatibles avec nos valeurs, nos modes de vie, nos principes républicains."

"Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, nous a dit que la France allait prendre toute sa part mais la France a déjà pris sa part, sa part d'Afghans", a réagi Julien Odoul, porte-parole du Rassemblement national, mardi 24 août sur France Inter, concernant l'accueil de réfugiés afghans depuis la prise de Kaboul par les talibans. Selon lui, "nous avons assez d'Afghans" en France puisque, d'après les chiffres qu'il a communiqués, ils sont "35 000 aujourd'hui sous la protection de notre pays".

>> Un Afghan mis sous surveillance à son arrivée en France placé en garde à vue. Suivez notre direct.

"Il y a un risque, un risque majeur pour la sécurité des Français", a-t-il poursuivi. Un risque qu'il a estimé être "confirmé aujourd'hui" alors que cinq Afghans ont été placés sous surveillance à leur arrivée en France et que l'un d'entre eux a été placé en garde à vue pour être sorti de la zone qui lui avait été attribuée par la Direction générale de la surveillance intérieure, a expliqué mardi sur franceinfo le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin.

"Les terroristes profitent des autoroutes migratoires pour s'infiltrer et ensuite pour nous frapper."

Julien Odoul, porte-parole du RN

à France Inter

Julien Odoul récalme que les vérifications soient menées "en amont", et non "pas sur notre sol". "Le bon sens, le principe de précaution, c'est évidemment de refuser l'entrée de ces Afghans sur le territoire national", a déclaré le porte-parole du Rassemblement national.

"Aux Afghans de se prendre en main"

"Je ne vois pas au nom de quoi la France doit faire peser un risque majeur pour la sécurité de nos compatriotes ?", s'est-il interrogé. "Est-ce que l'Afghanistan est une ancienne colonie française ? Non", a poursuivi Julien Odoul. "Nous avons versé du sang pour la liberté des Afghans, nous avons versé de l'argent, nous avons accueilli depuis des années un certain nombre de ressortissants afghans, que doit-on faire de plus ? Nous avons fait le nécessaire", a-t-il estimé, considérant que "c'est aux Afghans de se prendre en main". Julien Odoul dit craindre "une fracture civilisationnelle" face à des personnes qu'il estime à 99 % être favorable à la charia, la loi islamique. "Ils sont incompatibles avec nos valeurs, nos modes de vie, avec nos principes républicains."

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